Crédits Photo : Instituts de recherche en santé du Canada
1958 -
Éric Cohen
Les recherches menées par Éric Cohen et son équipe ont contribué de manière considérable à l’avancement de la recherche sur le VIH/sida.
Directeur de l’Unité de recherche en rétrovirologie humaine et de l’Axe en immunité et infections virales à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), Éric Cohen a été l’un des premiers scientifiques canadiens à s’intéresser au VIH. Il a participé durant son postdoctorat à l’identification de deux protéines virales jouant un rôle central dans la multiplication et la propagation du virus : Vpu et Vpr.
Né au Maroc, Éric Cohen détient un doctorat en biologie moléculaire de l’Université de Montréal. Il a effectué ses études postdoctorales au réputé Dana-Farber Cancer Institute, une filiale de l’Université Harvard.
Avant son arrivée à l’IRCM, Éric Cohen a dirigé un laboratoire spécialisé dans la biologie moléculaire du VIH au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal, où il est actuellement professeur titulaire. M. Cohen est aussi professeur adjoint au Département de médecine (Division de la médecine expérimentale) de l’Université McGill en plus d’être titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rétrovirologie humaine.
En 2007, M. Cohen et son équipe ont partagé les résultats d’une découverte majeure qui a ouvert la voie à la création d’une nouvelle catégorie de médicaments destinés à combattre le VIH. Leurs trouvailles ont été publiées dans PLOS Pathogens, une prestigieuse revue scientifique américaine en ligne éditée par la Public Library of Science. Les chercheurs ont identifié un nouveau complexe protéique cellulaire ciblé par la protéine Vpr du VIH-1. Celui-ci serait capable de stopper la division des cellules infectées par le virus du VIH.
En 2012, Éric Cohen a reçu l’une des plus prestigieuses distinctions offertes dans le domaine de la recherche scientifique au Québec et au Canada, le prix Marcel-Piché. Quatre ans plus tard, il a été nommé au sein de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS). Il est également devenu membre de la Société royale du Canada.